Avis positif avec un petit bémol pour ce livre que j’ai pourtant dévoré d’une traite et qui a des points d’intérêt remarquables . Il n’a rien à voir avec les autres sagas d’Héroïc Fantasy qui se copient les unes les autres . L’auteur a su créer un univers beau , magique et que ne ressemble à rien d’autres . L’héroïne Ophélie a des pouvoirs héritées de l’esprit de famille qui dirige son monde . Elle peut traverser les miroirs et surtout lire le passé des objets . Elle appartient au clan des animistes mais à la fin du tome 1 elle était partie vivre sur Clairedelune pour épouser le « chef » du clan des Dragons Thorn ,peu avenant mais avec un grand sens du devoir . Elle vit sur une « planète » (pas exactement , en fait le monde était un mais il s’est déchiré en plusieurs morceaux et chacun est dirigé par un esprit de famille surpuissant mais en fait il y a DIEU derrière tout ça : c’est lui qui a déchiré le monde et a créée les esprits de famille pour qu’ils dirigent / ou croient diriger leur petit univers).Ce qui m’a un peu énervé c’est que presque tout le livre se passe à mettre en place l’héroïne dans ses relations avec sa belle -famille , son futur (ils sont comme chien et chat et Ophélie est finalement assez énervante ; j’ai lu les avis Amazon et tout le monde s’extasie sur leur relation qui tâtonne en raison de la timidité de l’une et de la misanthropie de l’autre finalement c’est un peu comme dans « Orgueil et Préjugé »sans les préjugés de classe ). Puis ses parents arrivent . Bref il ne se passe pas grand chose . Des personnes disparaissent mais c’est au dernier tiers qu’elle doit s’en mêler . Bref , le bémol vient de l’aspect métaphysique : je me demande comment l’auteur va continuer car c’est difficile à manier ! en tout cas c’est une série à suivre .
Mois : janvier 2017
lecture en anglais :Robin Stevens :Murder most unladylike
Ce livre a été traduit en français et a eu une bonne critique ;mais j’ai décidé de me remettre à la lecture en anglais et j’en suis venue à bout en pleine grippe ! c’est dire que l’intrigue est accrocheuse . Deux jeune filles (pré adolescentes ) fondent un club de détective et chance : l’une d’elle est découvre un cadavre qui disparaît aussitôt . Sa camarade Daisy y voit l’occasion d’exercer ses petites cellules grises . Elle est efficace et déterminée et ne s’encombre pas de sentiments . Hazel Wong est une asiatique de Hong Kong , elle aussi intelligente mais « écrasée » par sa brillante camarade . Chaque chapitre apporte un nouvel élément à leur enquête méthodique . C’est l’occasion de découvrir que ce collège anglais « parfait »renferme beaucoup de secrets ; l’intrigue offre des rebondissements à chaque chapitre et est assez noire pour un livre qui s’adresse à des adolescents (enfin , ils en ont vu bien d’autres mais ce n’est pas du sirop). Bref je compte continuer ….et en anglais YES!
amisdeslivres 